Hello les gens,
Comme promis, je vous ai rédigé un petit article sur la course de dimanche dernier.
Vous avez pu voir sur mes différents post Facebook et Instagram ma préparation.
Rappel de mon entraînement
Je me suis entraînée deux fois par semaine depuis le mois d’août. Lors des derniers entraînements, j’ai éprouvé quelques difficultés à courir à la vitesse souhaitée ( celle d’avant grossesse était entre 6,15 et 6,30 minutes/km) et j’ai difficilement atteint les 10 km. Une semaine avant la course, une petite douleur à la hanche est apparue m’imposant de ne pas trop forcer sur les entraînements.
La veille de la course
Mais revenons en à la course, enfin un peu avant. La veille de la course comme toute bonne coureuse amatrice que je suis, j’ai tenté de me reposer ( avec 2 Poupettes à la maison….) et de faire le plein de protéines et de féculents. J’ai tenté de me coucher tôt ( 23h, ben oui il y avait Danse avec les stars à la télé). Mais c’était sans compter sur ma voisine foldingue qui a sonné à ma porte à 00h15 parce qu’elle a peur quand son mari n’est pas là. Je ne vous précise pas qu’elle a quand même un certain age et je pense qu’elle ne doit plus avoir toute sa tête. Bref, j’étais en train de partir dans un long sommeil réparateur quand elle a sonné à ma porte et qu’elle a gâché ma nuit pré -course.
Le réveil
Dimanche matin, réveil à 8h au lieu de 7h30, aller savoir pourquoi mon réveil n’a pas sonné. Ce n’est pas grave, je prends quand même le temps de prendre un petit déjeuner de compétition et de faire quelques photos pour mes réseaux sociaux, vous les avez vues, un? Finalement, départ vers 8h30, voiture + RER et j’arrive sur la ligne de départ vers 9h15. Pas besoin de passer à la consigne car je n’ai aucun sac, juste un petit passage au Pipi room et je me positionne ensuite dans mon SAS de départ.
L’attente
Je repère les meneurs d’allure 1h10 et 1h15. Je décide de me positionner derrière les meneurs d’allure 1h10 en espérant faire un peu moins. Et là, j’attends, j’attends, j’attends… Le temps semble long et le stress monte. Arrive enfin 10h, le départ de la course se fait attendre comme je suis dans le dernier SAS. Les premiers eux sont déjà partis. Finalement, je passerai la ligne de départ à 10h19.
Le début de la course
Il y a du monde, le départ est lent, il faut le temps que ça se fluidifie. Dés le départ, je perds de vue les meneurs d’allure 1h10 et me retrouve à côté des meneurs d’allure 1h15. Ils courent à une allure de 7 minutes par kilomètres environ, je trouve que c’est un peu lent et étant une accro du chronomètre je décide d’accélérer un petit peu. Là a été mon erreur, pour la première partie de la course, j’aurai dû rester à leur rythme. Je reste avec un groupe de fille qui a l’air de courir à la même allure que moi, tout va bien sur les 3 premiers kilomètres ensuite je commence déjà à fatiguer et je sens un point de côté arriver.
Je cherche mon rythme
Je suis dans le doute, je n’ai pas envie de ralentir car je suis toujours obsédée par mon chronomètre mais si je ne récupère pas, je ne pourrai pas finir la course. Je ralenti donc. Je laisse tomber le groupe de fille et cours avec un autre groupe, un club ou tous les adhérents courraient ensemble. L’entraîneur les accompagne en courant avec son enceinte bluetooth dans son sac à dos et la musique à fond. Raison de plus pour continuer à courir avec eux un moment puisque je cours habituellement sans musique ( d’ailleurs je pense remédier à ça…). Je reste donc avec ce groupe jusqu’au cinquième kilomètre, je suis à la moitié de la course, j’ai fait les 5 kilomètres en plus de 34 minutes ce qui n’est pas mon meilleur temps. C’est aussi le moment du ravitaillement, je prends un verre d’eau et le bois en marchant pendant quelques secondes.
Ça commence maintenant
La course commence pour moi à ce moment là, je repars requinquée. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, j’ai eu un regain. Je laisse tomber le groupe et je pars seule cette fois. Je trouve enfin mon rythme de croisière aux alentours de 6 minutes 40/ km. A partir de là, j’enchaîne les kilomètres sans souffrance et je commence à apprécier la course. Je garde ce rythme jusqu’à 8,5 KM et je tente ensuite une légère accélération que j’augmente sur le dernier kilomètre.
Voila c’est fait
Le dernier kilomètre semble très long et je ne vois pas la ligne d’arrivée, c’est normale elle était cachée juste derrière un virage. Dès que je l’aperçois je tape mon sprint de fin, telle une flèche je fonce et dépasse tout le monde sur les 50 derniers mètres. Et voilà, arrivée à 11h29. I dit it. Temps officiel 1h10, allure 7 mn/ km.
Je n’ai pas battu mon record. Je n’ai pas fait mieux qu’a l’entraînement mais je n’ai pas fait pire. J’ai respecté l’objectif que je m’étais fixée même si j’aurais aimé faire mieux. Je ferai mieux la prochaine fois, je ne lâche rien, je m’obstine et je réussirai à retrouver mon rythme d’avant bébé.